lundi 25 juin 2018

un jour un particulier pour nous ;le25 juin1998; M atoub lounes a été assainee par des teroriste 

le mois de juin si le mois des assassinaat en assassinéé aussi feu mohamed boudiaf en direct en plein television de léetat a ce jour aucune condanation a part boummaarafi

Vaut mieux mourir pour ses idées, que de mourir de vieillesse ou de lassitude, disait Matoub.
 athirhem rebi. Paix a son âme 

tu est toujours vivant dans no cœurs

samedi 13 janvier 2018

felag

kemacha lakhdhar

Benyoucef Melouk
2 h
ex parachutiste criminel durant la révolution, responsable de milliers de martyres par des tortures et des exécutions sommaire et des disparitions de 1956 a 1962 sur l'axe de Blida Alger .
Des traîtres et faux moudjahidines qui ont pris le pouvoir depuis 1962 a ce jour . c'est leur fin inchallah avec l'aide de Dieu
Gloires a nos Martyres et vive l'Algérie unie.

vendredi 12 janvier 2018

exposition d'objet ancien a l' occasion Du nouvelle an berberel au centre culturel de bejaia aujourdhui 12janvier2018 qui corespend au Amenzu yenayer2968
LA DEPECHE DE  KABYLIE

Célébration du nouvel an amazigh, Yennayer
Tazmalt, Aït R’zine et Seddouk au rendez-vous !

Dans toutes les communes de la Soummam, le ton est donné, ces jours-ci, à la préparation des activités culturelles et sportives, afin de célébrer l'une des dates phares du calendrier berbère, Amezwaru n Yennayer.
À Tazmalt, plusieurs associations et comités de villages projettent de marquer d'une pierre blanche cet événement charnier de la vie amazighe. On s'attelle à organiser des activités culturelles et le fameux diner de Yennayer avec une collecte de dons. Les associations culturelles Tagamts et Main Tendue, basées à Tazmalt, ont choisi de fêter Yennayer à travers l'organisation d'une Timechret, le 12 janvier prochain. L'APC de Tazmalt, fraîchement élue avec une écrasante majorité, a, de son côté, opté pour célébrer Yennayer en projetant d'organiser des cross-country à travers la ville de Tazmalt. Ainsi, pour la journée de demain, coïncidant avec le premier jour de Yennayer, il y aura une course pour les seniors sur un itinéraire de 12 kms. Pour le lendemain, les petites catégories vont faire des cross-country avec l'entrée en lice des poussins qui courront sur 1 km, des benjamins sur 2 kms, des minimes sur 3 kms et, enfin, des cadets sur 5 kms. «Contrairement aux années précédentes, ce nouvel an amazigh sera riche en activités. Enfin, l'initiative culturelle a été libérée d'un certain immobilisme et inertie qui aura duré 5 longues années», indique un habitant de la ville de Tazmalt. Dans la commune d'Aït R'zine, on s'attelle aussi aux dernières retouches, pour fêter comme il se doit Amenzu n Yennayer. Les associations, activant dans les différents villages de cette commune rurale mettent les bouchées doubles, afin d'être prêtes pour le jour J. À Guendouz, chef-lieu communal, à Bouchekfa et à Tizi Alouane, les associations locales et les comités de villages préparent activement Yennayer, chacun avec son programme varié et riche. Le collectif des associations du village Tizi Alouane invite les villageois à venir en masse pour assister aux festivités le jour du nouvel an amazigh, où une panoplie d'activités est tracée pour l'occasion. Pour l'ouverture, vers les coups de 9 heures du matin, il y aura de la musique traditionnelle avec les tambourinaires (idheballen), très appréciés dans cette région des Ath Abbas. D'autres activités vont suivre, par la suite, comme l'exposition (livres, articles, objets traditionnels et artisanaux) et un récital de poésie. Vers midi, tout le monde sera invité à partager le repas de Yennayer dans la convivialité, où un succulent couscous sera servi aux convives. Dans l'après-midi, une visite est prévue des maisons traditionnelles et sites historiques du village.
Aokas au rendez-vous
Depuis très longtemps, Yennayer est célébré à travers les pays de l’Afrique du Nord. En Algérie, cette célébration se limitait, dans le passé, à quelques régions, dont la Kabylie et l’Oranie. Cependant, depuis quelques années, plusieurs autres régions ont commencé à célébrer cet événement ancestral. Désormais, avec l’institutionnalisation de cette date historique, c’est tout le pays qui prendra part à la célébration du jour de l’an amazigh. Dans tous les établissements scolaires, des activités festives sont prévues pour la journée de demain, alors que le mouvement associatif a programmé la célébration pour le jour J, le vendredi 12 janvier. Des sketchs, des chorales, des disc-jockeys et des clowns seront présents dans presque toutes les écoles primaires. Pour la région d’Aokas, il y aura de l’animation à la maison de jeunes, au centre culturel et au centre sportif de proximité. C’est l’occasion pour les jeunes de profiter de ces moments de détente. L’association Mesbah-Akkar a concocté un programme spécial à mettre en œuvre au lieu-dit Tamda Ouguelmim. De son côté, l’association socioculturelle Kefrida du village d’Aliouene célébrera, à l’école primaire de la localité, l’événement en y organisant plusieurs activités. Une exposition artistique, l’exhibition de judo, un mini-marathon, la présentation d’un monologue et l’animation d’un gala musical seront au menu.
Lawziaâ pour célébrer Yennayer à Tasga
Tasga, un village de montagne situé au pied de la majestueuse forêt de l’Akfadou, dans la commune de Tifra, s’apprête à ressusciter, à l’occasion de Yennayer 2968. Timechret ou Lawziaâ est la tradition dont Yennayer a été sevré pendant longtemps, mais dont il n’a, à l’évidence, jamais réellement fait le deuil. «Tout est fin prêt pour la réussite de cet événement», explique Abderrahmane Mahrez, l’un des membres du comité de village de Tasga. «Nous nous sommes entendus, depuis maintenant plus d’une semaine, sur les moindres détails afférents à cet événement», ajoute-t-il, précisant que l’attirail nécessaire au rite sacrificiel est, d’ores et déjà, prêt. Les deux taureaux acquis par les villageois, selon une source, seront conduits la veille du jour J, soit aujourd’hui jeudi, dans un enclos spécialement aménagé pour y être immolés. «Les têtes et les membres seront vendus aux enchères», nous informe Abderrahmane. Et de préciser : «Les bêtes seront dépecées et réparties en 200 lots (Thikhamine), le lendemain matin, soit vendredi le 1er jour de Yennayer». Les familles démunies auront droit à leur part de viande, sans bourse déliée, naturellement. “Il y aura 200 lots pour un prix de revient d’environ 2 000 DA le lot”, précise cet habitant. Il est à signaler que Tasga est l’un des villages les plus peuplés de Tifra. Les habitants dudit village, à vocation agropastorale, ont, ces dernières années, mené plusieurs actions dans l’optique de le faire sortir de l’ornière. L’association socioculturelle JOSE (Jeunesse optimiste de Seddouk), s’attèle également à la préparation de Yennayer avec un programme varié qui est attendu du 11 au 13 janvier 2018. Placé sous le thème «Entre tradition et modernité», l’événement, qui devrait enregistrer la présence de milliers personnes, selon ses organisateurs, s’étalera sur trois jours. Des activités culturelles et artistiques ont été concoctées par ladite association. Au menu des festivités : un plat traditionnel (Imensi n Yennayer), «Couscous Duvissar», et des chants traditionnels, avec un groupe d’Idheballen au siège ladite association, le jeudi 11 à partir de 18 heures. Le jour J, soit le 12 janvier 2018, un concours de plats traditionnels est prévu, suivi d'une exposition. Pour marquer ce grandiose événement, les membres de l'association ont prévu une conférence-débat sur Yennayer, le lendemain 13 janvier, qui sera précédée d’une projection, au niveau de la maison de jeunes de Seddouk, qui abritera, en soirée, une pièce théâtrale pour la clôture.

Syphax Y./ A. Gana/ F.A.B et Z.A.H

jeudi 11 janvier 2018

Ilmend ousseguass ajdidh 2968 tsemenigh lkhir dh lehna i imazighen anda m'alane dhi dounith
Que le chemin de l’année 2968 soit parsemé d’éclats de joie, de pétales de plaisir, qu’il soit éclairé par la l’étincelle de l’amour et la lueur de l’amitié.
Bonne et heureuse année !

mercredi 10 janvier 2018

 journal Algerie 1
L'ambassade de France en Algérie se met au Tamazight
L'ambassade de France en Algérie se met au Tamazight
Les dernières mesures prises par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à l'occasion du dernier conseil des ministres de 2017, en faveur de Tamazight sont suivies d'effets attendus.
En effet, après quatre ministères qui ont annoncé l'usage à l'avenir de la langue Tamazight dans l'émission de leurs documents officiels, c'est au tour des représentations diplomatiques d’emboîter le pas notamment celle de la France en Algérie.
Effectivement, dans le message de vœux de la nouvelle année 2018, adressé aux représentants de la presse algérienne hier mardi, "L'ambassade de France en Algérie vous souhaite une bonne année 2018" est écrit en Tamazight aux cotés des langues arabe et française.
A noter que l'ancienne ambassadrice des Etats-Unis d'Amérique en Algérie (2014-2017), Mme Joan Polashik a été la première diplomate à s'adresser aux Algériens en Tamazight dès son arrivée à Alger. Une tradition que son John P. Desrocher est en train de perpétuer

AKENTAS

samedi 6 janvier 2018

Histoires des berbères14

akentas feraoun gala 2017

ELWATAN 

Pugilat à l’APW de Sétif

La première session extraordinaire de la nouvelle Assemblée populaire de wilaya (APW), tenue mercredi, a été émaillée par de gravissimes incidents.

Convoqué pour la désignation de l’exécutif et les présidents de commissions, le conclave a été fortement perturbé par les élus du FLN pris de vitesse par l’alliance RND-HMS majoritaire avec 28 sièges contre 27 de l’ex-parti unique. Vociférations des élus du vieux parti prenant d’assaut la tribune de la salle des délibérations ont été les autres faits saillants de cette rentrée des classes.
En colère, l’un d’eux empêche le nouveau président de l’assemblée, Noureddine Hamadiche (RND), d’entamer les travaux, arrache un micro, puis jette les documents du P/APW. La désolante scène donne un coup de massue aux affaires de la population d’une aussi grande wilaya, otage des intérêts personnels. Décidé à passer outre, le P/APW invite en fin de journée les membres de la majorité à adopter l’ordre du jour.
La signature du procès-verbal se déroule sous le contrôle d’un huissier de justice. La nouvelle donne fausse les calculs des élus du FLN. Pour accéder à la salle des réunions, l’un d’eux fracasse la porte, s’accroche violemment avec le chef de file du HMS. Excédé par de tels comportements, le P/APW fait appel à la police qui s’est déplacée sur les lieux. Sollicité, l’élu du FLN a poliment refusé de donner sa version des faits.
Ce n’est pas le cas de l’autre partie : «Certains élus du FLN, qui n’ont malheureusement pas voulu accepter la loi des urnes, ont non seulement entravé la bonne marche de la session, mais causé des dégâts à des biens publics. En dépit de ces comportements qui n’honorent pas leurs auteurs, la majorité a adopté le règlement intérieur et la composante de l’exécutif de l’assemblée. La procédure a été réalisée selon la réglementation.
Pour former un exécutif homogène, on a invité le tête de liste du FLN et sa direction locale. Nos sollicitations sont restées lettre morte. Les preuves sont là pour étayer mes propos. Malgré cette fin de non-recevoir, nous avons octroyé au FLN 2 vice-présidences et 3 commissions. On a fait de même avec le RND. Alors que le HMS qui a accepté de travailler avec nous, obtient 3 vice- présidences et autant de commissions.
Les incidents qui ont entaché cette session ne s’arrêteront pas là. Car je vais déposer plainte à l’encontre de la tête de liste du FLN pour outrage et destruction des biens publics», souligne le président d’une assemblée débutant mal son mandat.     

Kamel Beniaiche

jeudi 4 janvier 2018

                     
                                             Monument  historique de Bejaia
                                             LA CASBAH
La casbah de Béjaïa figure en tête des sites et biens de la wilaya. Site historique de l’époque almohade,. La casbah de Béjaïa est une citadelle gouvernementale datant de l’âge d’or (Xe-XIIe siècles) de la ville de Yemma Gouraya, la ville culturelle . La casbah de Béjaïa fut édifiée par les Almohades sous le règne de  Abdelmoumène Benali, au milieu du XIIe siècle (vers 1154), puis remaniée par les Espagnols lors de la prise de la ville en 1510 et retouchée par les Ottomans et les Français. La Casbah comprend un fort, construit probablement à l’époque espagnole (XVe siècle), il est constitué d’une grande salle voûtée (poudrière), une mosquée, d’architecture berbère ancienne qui fut le lieu de prière du gouverneur almohade. C’est un bâtiment de forme carrée, qui comporte un patio et des galeries. «L’arrière de la Casbah, côté terre, au-dessous de laquelle les falaises rocheuses sont les plus hautes et les plus abruptes, sa fortification naturelle, couronnée de figuiers de barbarie, d’oliviers sauvages et de chênes verts, portent encore les murs interrompus par des meurtrières de l’ancienne bâtisse», écrit Louis Salvador de Habsbourg, archiduc d’Autriche dans son ouvrage Bougie, la perle de l’Afrique du Nord éditions L’Harmattan). Le rôle joué par la Casbah de Béjaïa en matière de transmission du savoir au Moyen âge européen est confirmé par les séjours plus ou moins longs de personnalités scientifiques, et littéraires prestigieuses, versées dans tous les domaines de la connaissance. On citera entre autres, le métaphysicien andalou Ibn Arabi, le mathématicien italien Léonardo Fibonnacci, le philosophe catalan, Raymond Lulle, le philosophe et historien algérien Ibn Khaldoun, le poète sicilien Ibn Hamdis. Il en est de même pour les personnalités religieuses (Sidi Boumediene, Sidi Bou-Saïd, Abderrahmane At- Taâlibi…sans oublier les voyageurs chroniqueurs (Al Idrissi, Ibn Battuta, Léon l’Africain…).


Histoires des berbères 11

mercredi 3 janvier 2018

Timellahin ou les salines d’Imellahen, Amacine (commune de Feraoun coloniale et temporaire actuelle) sont établies au pied du mont Mghendas, à l’extrême sud de la Soummam, en Kabylie (Algérie). Leur spécificité géologique, appuyée au su et au vu de tout le monde, révèle un sous-sol rocheux et sédimentaire essentiellement constitué de carbonate de calcium, laissant ainsi surgir à la surface de multiples sources de l’eau salée qui ne se tarissent pas à nos jours en trois villages : deux sites d’Ichekaven, et un site d’Iaadnanen et d’Ait Ounir conjointement. Néanmoins, ces sources sont susceptibles à l’extinction définitive et pourraient très bien tarir un jour à l’encontre d’un simple tremblement de terre qui obture l’exutoire.
Au fil des siècles, les habitants nichés sur ces crêtes de la kabylie, appartenant à la lignée des premiers ancêtres installés, d’où les noms sont Mussaoui et Mohand Waɛli Achekav, saisissent habilement cette aubaine agricole, tout en l’exploitant par un art traditionnel rarissime aussi prodigieux et fascinant que celui exercé par les agriculteurs du sel, les descendants de la civilisation indienne (amérindienne). Celle-ci se situe à l’extrême ouest de la planète, en Amérique latine (Pérou), datant seulement de treizièmes siècles A.D, mais ne détenant aucun lien historique, culturel, linguistique, géographique ou autre avec Timellahin kabyles.
En visionnant ce modeste documentaire de court-métrage, vous constaterez comparativement que Timellaḥin kabyles fonctionnent un peu à la manière des marais salants qui se trouvent en Europe -l’île de Gozo en Malte ou ceux de la Guérlande en France à titre d’exemple-, dans la mesure où le sel est produit sous l’effet de l’évaporation de l’eau salée s’étalant aux rayons du soleil estival aigu. Pour autant, la seconde similitude avec lesdits marais réside dans les méthodes et les techniques utilisées dans cette activité de l’exploitation : déploiement d’un effort physique le long du processus de la production, consistant principalement à bien terrasser et aménager des bassins de faible profondeur (de 3 à 5 cm), dans le but évidemment d’assurer une plate-forme compacte et imperméable. Finalement, le tiers élément commun est la façon de faire rassembler, autour des parois, des tas de sel sous forme de monticules blancs cristallisés en ayant recours à des outils agricoles, tels que la lousse.
À l’inverse des marais salants dont la source de l’eau salée est la mer ou l’océan, celle des salines d’Imellaḥen (en Kabylie), d’ailleurs telle celle de Maras, est à l’origine souterraine : l’eau très salée provient du flanc de la montagne nommée Mghendas via des sources que l’on abrite et que l’on achemine par la suite sous forme de rigoles canalisées aux creux des bassins de différentes directions, qui s’étendent majestueusement sur une si large surface. Un labeur dur et tout à fait traditionnel : les pieds nus dans l’eau salée, le dos courbé, les saliniers raclent alors le fond des bassins sous la chaleur solaire journalière intense ou vers la fin de de la journée avant d’y faire monter leurs récoltes à dos de mulets, en empruntant les sentiers des champs du plateau jusqu’à leurs propres habitations de proximité.
Quand on parle de ces sources du sel, celle du village Ichekaven fascine autant ses habitants que toute autre personne étrangère y rendant visite. Une architecture singulière qui nous rappelle étrangement les empreintes romaines incrustées en Kabylie, à Tipaza ou ailleurs en Algérie. Interrogés sur cette structure pyramidale particulière, mais aussi sur la genèse de telles sources historiques, les vieux hommes de la région se focalisent tantôt sur des explications peu persuasives et tantôt sur une argumentation dissuasive ou plutôt religieuse et mystique. Quoi que l’on dise de cet héritage séculaire qui se transmit d’une génération à une autre, et qui nous décèle ses secrets et ses merveilles recelés à travers les âges, sa structure architecturale demeure un vestige exceptionnel et vivant qui porte l’énigme archéologique en lui-même, et ce, depuis l’époque lointaine des Romains. À tire indicatif, la même architecture romaine s’applique similairement à la fontaine de l’eau potable patrimoniale qui se situe au même village, soit Ichekaven, nommée Tala n Bi3eqqal.
Bien que cette activité se pratique périodiquement d’une saison d’été à une autre, les salines d’Imellahen offrent un panorama somptueux qui pourraient être un site touristique des plus envoûtants autant que les salines de Maras au Pérou, dès lors qu’elle servait comme une monnaie d’échange indispensable depuis leur création ancienne et mystérieuse, sillonnant l’âge médiéval voire jusqu’à la récente décennie. Cette denrée était sans doute, jadis, tout aussi précieuse qu’elle était au même moment ailleurs en Europe ou en Amérique latine, mais sans être en aucun cas un équivalent de richesse sociale ou économique. Sinon, ces sites ancestraux constituent un patrimoine archéologique et doit être impérativement traité comme tel. 
Les salines patrimoniales d’Imellaḥen ne sont pas une mythologie. Or, Il convient aujourd’hui d’y remettre objectivement en cause les possibilités qui élucident l’existence des sources de l’eau salée, tout en écartant l’hypothèse métaphysique et/ou religieuse dépourvue du moindre appui scientifique. Dans cette optique, conformément à une thèse établie par un spécialiste en géologie, en voici un extrait éclaircissant la mutation des couches géologiques du sol : « Le plissement des zones contenant du sel enfouit dans le sous-sol une poche d’eau salée, ou une nappe d’eau salée, celle-là est entourée d’une paroi rocheuse complètement imperméable, cette poche d’eau liquide ou cette nappe logée dans les interstices de roches est fossilisée et ne se renouvelle pas, mais au cours de l’histoire géologique, une fissure (une faille par exemple, la zone du sel est très sujette à des tremblements de terre) ouvre une voie dans la paroi imperméable, et l’eau salée s’écoule alors vers la surface et forme ainsi une source … ». Dans ce contexte, de nombreux forages et/ou puits, effectués par des particuliers d’une manière sporadique dans la région (surtout au village Ichekaven), montrent un relativisme au théorème précédemment indiqué : on y constate à maintes reprises la présence à foison de roches calcaires sédimentées et de l’eau salée ou douce. D’ailleurs, la source d’Ougoug est l’exemple le plus soutenable à en citer, sauf que l’eau qui en découle est non potable, à moins que la source soit le mont Mghendas ou encore les régions limitrophes dénuée de cet attribut distinct.
D’un point de vue nutritionnel, il est sans doute nécessaire d’y évoquer brièvement les vertus et les inconvénients collectés de ce composé chimique « chlorure de sodium » (NaCl, le compagnon de notre nourriture de tous les jours. Les bienfaits santé du sodium incluent une bonne performance du cœur, le bon fonctionnement du système nerveux et l’absorption du glucose.
Par contre, la consommation excessive du sodium pourrait entraîner une hypertension artérielle, une dégradation rénale et des problèmes cardiovasculaires. À une portée indicative, l’iode, qui suscite encore tant de polémique, est un oligo-élément indispensable à la fabrication des hormones thyroïdiennes. En cas de carence ou d’excès en cet élément, la thyroïde grossit et un goitre se forme. Cependant, on trouve beaucoup d’iode dans les algues, les poissons, les crustacés, les haricots verts, les laitages, etc.  (Source : OMS)
À l’échelle mondiale, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et l’Unicef recommandent relativement l’iodation universelle du sel comme la solution la plus économique et la plus efficace pour la prévention de la carence en iode. Rappelons, en effet, que si ce risque fréquent dans certaines régions montagneuses d’Europe (Suisse, Jura, Alpes, Balkans), y a pratiquement disparu depuis l’utilisation du sel iodé, il persiste encore dans d’autres régions du monde en raison de l’absence de cet élément vital.  (Source : OMS)
Contrairement au sel marin naturellement iodé, celui d’Imellaḥen ou de Maras (souterrain) ne l’est pas. C’est pourquoi, des journées de dépistage et de conscientisation organisées par l’Association Culturelle Lbacir Amellah (ACTBA) se sont tenues en 2011, à Imellaḥen. L’initiative consiste à prévenir justement les habitants de la région des risques encourus, entre autres, de la carence en iode dans l’organisme. De ce fait, il était important de les aviser de la nécessité de compenser le sel dépourvu de l’iode par une consommation suffisante d’autres aliments qui le contiennent.
Dès lors que le sel d’imellaḥen est concurrencé par le sel marin et le sel gemme exploité industriellement dans diverses mines du sel, puis une abstraction faite de Si Σbella Aɛednan comme étant l’un des ultimes saliculteurs de Timellaḥin qui cultive, transporte et vend encore du sel récolté d’un village à un autre, à l’aide de son fidèle mulet, l’exploitation de nos salines aujourd’hui est si peu rentable et la quasi-totalité de ses agriculteurs abandonnent l’activité, voire même l’entretien de leurs bassins défectueux respectifs. Ceux-ci nécessitent par ailleurs rien qu’une once de conscience et de volonté afin d’y ajuster leur valeur intrinsèque et de faire valoir sa juste historicité au-deçà de son aspect scientifique.
En guise d’une alternative palliative, la collaboration citoyenne effective et l’intervention apolitique des autorités locales sont plus que jamais requises, en spécifiant un budget adéquat à cet égard. L’objectif premier est d’appuyer les saliculteurs en posant en place, à tout le moins, une clôture protectrice visant la restriction d’accès hasardeux. L’approche, entre autres, pourrait remédier à la désolante dégringolade et à la défaillance de l’industrie du sel subies au niveau de ces sites, précieusement rarissimes, d’Imellahen : la mémoire collective de la société kabyle.

                                                 Histoire d'Amizour.


Le village d'amizour a été crée à l'origine par des

Alsaciens. Village par ailleurs parainé par la ville de Libourne.
Ces deux affirmations sont attestées par d'une part l'embleme de colmar figurant sur l'ancienne fontaine publique située derrière la poste de l'époque et qui existe encore de nos jours, et un panneau sur le terrain de booling situé à l'époque en face de l'actuelle mairie et du tribunal, terrain sur lequel est construire la salle des fêtes. Ce panneau portait l'incription: amizour filleul de libourne.
Plus de details:
Au début de notre ère, la région a vécu sous la "Pax Romana ". Elle était située à mi-distance entre, au nord, au bord de la mer, la " Colonia Julia Augusta Salditana " c'est-à-dire Saldae (Bougie) et un autre municipe, colonie militaire " Tubusuptu " (Tiklat), édifiée au sud-ouest, au bord de l'oued Amassine. Saldae (Bougie) et Tiklat, voisine d'EI-Kseur, étaient situées comme Oued-Amizour, en Maurétanie, non loin de la frontière de la province romaine d'Afrique proconsulaire. Créées par l'empereur Auguste au début de notre ère, ces deux colonies militaires étaient destinées à assurer le contrôle du royaume encore indépendant de Maurétanie, royaume qui sera annexé par les Romains en 40 après J.-C. Dans cette région montagneuse et accidentée que l'on appellera plus tard la " Kabylie des Babor " pour la distinguer de la " Kabylie du Djurdjura ", I'influence romaine aura plus de mal à se développer que dans les vallées et les plaines voisines. Cependant les cartes signalent en de nombreux points des ruines romaines et la prospection archéologique a permis de retrouver d'intéressants vestiges prouvant en particulier la diffusion du christianisme dans toute la région. Des voies romaines traversaient le pays: on a ainsi découvert des bornes milliaires qui les jalonnaient tous les 1 480 mètres, notamment celles de la voie qui reliait Sitifis (Sétif) à Saldae (Bougie) sur le littoral. Des vestiges d'aqueduc à Toudja et des exploitations agricoles, des pressoirs à huile ont été mis au jour. Hammam Guergour, (Ad Sava) était le siège d'un évêché. On y a trouvé des vestiges d'importantes installations thermales et de nombreuses inscriptions funéraires.
Un autre évêché se trouvait à Ad Olivam, probablement Oumdadja, où subsistaient les vestiges d'une église. Preuves parmi bien d'autres de la présence romaine dans la région. Oued-Amizour était également le siège d'un praesidium romain, mais son nom et son importance demeurent inconnus. On y a trouvé des ruines éparses, des thermes et le tombeau dit de Memnis Flavia.
La tourmente de 1871:
En 1871, la " Kabylie des Babor " est violemment secouée par l'insurrection. Elle frappe surtout les familles kabyles accusées de tiédeur vis-à-vis des tribus en rebellion contre la France. Le cald Mahmoud Ourabah a eu son bordj incendié, mis à sac; des membres de sa famille, dont son oncle, ont été assassinés. Ces meurtres ne seront, hélas, pas les derniers. Ils seront suivis de bien d'autres, destinés à faire payer à cette famille Ourabah l'amitié qu'elle témoigne aux colons installés au pied de cette verte colline et plus tard leur attachement aux valeurs apportées par la France. Au cours de cette période d'autres " karouba " (famille au sens large du terme) seront éprouvées, notamment celles de El Haoussine, de Rabah et Ahmed Katir.
D'autres familles kabyles participèrent à la création et à l'essor d' Oued-Amizour, parmi les notables il y avait les " karouba ": Ourabah, Kernou, Benabid Bourouïna, Krim, Yessad, Amalou. A cette époque, la région est marécageuse et insalubre.
Colmar: en souvenir du pays perdu
A la fin de cette insurrection, la décision est prise de créer un village. Quatorze familles kabyles non insurgées acceptent dans un premier temps de céder leurs parcelles. Cependant après remise en cause de cette cession, c'est par voie d`échange que les terrains les plus fertiles, trop tôt mis à la disposition du service des domaines, sont acquis pour créer dans cette vallée un " carré de bâtiments " où toutes les rues se coupent à angle droit. En effet, durant ces tractations de modestes maisons de colonisation ont été construites et il n`est plus dès lors question de modifier l`emplacement du futur village qui prend le nom de Colmar. Construite en pierres grossièrement scellées avec la terre des fondations cette habitation était recouverte de tuiles creuses. Elle se composait de deux pièces attenant à une étable et à un petit potager pour l`approvisionnement familial en légumes.
Les premiers colons
Après le traité de Francfort du 10 mai 1871, de nombreux Alsaciens et Lorrains doivent quitter leurs villages avec de pauvres bagages. Certains s'embarquent à Dunkerque pour les États-Unis et notamment pour le Texas où l'on retrouve encore aujourd`hui à Humble près de Houston sur la N. 59, des descendants de la famille Akermann
En 1872, le gouverneur général de l'Algérie décide de créer le village de Colmar pour y installer 23 familles originaires des trois départements, Moselle, Bas-Rhin, Haut-Rhin, rattachés au Reich allemand. Dans son ouvrage " Histoire d`une petite commune d'Algérie " M. Jean René Morin, dernier maire français d'Oued-Amizour évoque l'œuvre de ces colons. "Le peuplement primitif se fit avec 23 immigrants dont les familles Scherné, Wideman, Ottenvaelter, Martz, Weis, Diss, Fehr, Durbec, Praz, Akermann, Drech, Steib, Witse, Hartmann, Brucker; arrivèrent ensuite 56 Algériens ". Ces colons étaient en fait des Français de métropole installés depuis quelques années en Algérie, parmi lesquels nous trouvons les familles Jeunehomme, Record, Caralp, Martin. A leur arrivée les Alsaciens sont surpris d'y revoir des cigognes. Plus tard lorsque les grands oiseaux blancs à ailes noires glottoreront, ils seront plus d'un à lever la tête vers les nids en pensant à leur village du Bas-Rhin où il y avait aussi des cigognes sur le clocher de l'église. C'est en songeant au " village perdu " qu'ils suivront la croissance des cigogneaux jusqu'à leurs premiers ébats hors du nid de branchages.
D'après le livre de J.R MORIN premier maire d'Amizour intitulé:
"Histoire d'une petite commune d'Algérie"

Histoires des berbères9

mardi 2 janvier 2018

  • Manuel Teixeira Gomes GCSE ([mɐnuɛɫ tɐiʃɐiɾɐ ɡomɨʃ] Portimão, 27 mai 1862 - 18 octobre 1941) était un homme politique portugais, président du Portugal entre le 5 octobre 1923 et le 11 décembre 1925.


Né dans la région de l'Algarve, il n'a jamais terminé ses études de médecine à l'Université de Coimbra, mais est devenu célèbre comme l'un des meilleurs écrivains portugais dans le style naturaliste.

En tant qu'indépendant républicain, il a été choisi pour être le candidat modéré libéral républicain, pour les élections présidentielles de 1923. Il bat l'ancien Président Bernardino Machado. Il dut démissionner deux ans plus tard en raison de la forte campagne de diffamation que son Premier ministre António Maria da Silva dirigeait contre lui.

Il a ensuite déménagé à Bougie, Algérie française, où il a vécu le reste de sa vie, sans jamais revenir au Portugal, et toujours opposé au régime fasciste de l'Estado Novo.

Il a eu deux filles naturelles avec Belmira das Neves (Portimão, 5 août 1886 - 26 Janvier 1967, fille de pêcheurs João de Deus et à sa femme Quiteria das Dores), nommée Ana Rosa et Manuela Teixeira Gomes. Il avait l'intention de l'épouser, mais ses parents ne lui ont pas permis de le faire.
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Histoires des berbères

Je souhaitent une fabuleuse année, avec
Un an pour de précieux souvenirs,
12 mois pour vivre de belles expériences,
365 jours pour de nouvelles rencontres enrichissantes.
Et des milliers de petites choses simples qui rendent heureux
Le mois de janvier sera frais mais chaleureux.
Février sera plus court, mais paraîtra long,
Mars aura des giboulées, mais il fera sec,
Avril sera comme d’habitude, plein de surprises,
En Mai on sera obligé de faire ce qu’il nous plaît,
Juin sera le printemps mais bientôt l’été,
Juillet sera un feu d’artifice mais calme,
Août sera chaud sauf quand il fera froid,
Septembre sera la rentrée, il faudra sortir.
Octobre l’automne monte, les feuilles tombent,
Novembre aura de la neige et du soleil,
Décembre c’est la fin de l’année et le début d’une autre.anneé

lundi 1 janvier 2018

Histoires des berbères 10

Histoires des berbères



Bibliothèque
 communal de Feraoun
 conférence d’abderahmane khelifa ancien cadre
au ministre de la culture
vidéo réalisé par BORDJAH
ABDENOUR
s

selon algerie patriotique

Yennayeer : les Marocains exhortent le roi à prendre exemple sur l’Algérie

Tamazight Yennayer
.
Par R. Mahmoudi – Les militants de la cause amazighe au Maroc s’inspirent des Algériens et se préparent à réclamer la consécration du Nouvel An amazigh, Yennayer, jour férié. C’est pourquoi toutes les associations activant pour la promotion de la culture amazighe dans ce pays vont se mobiliser le 12 janvier prochain. Parallèlement à des activités culturelles et commémoratives, un mouvement très actif a lancé une pétition pour recueillir un million de signatures afin d’amener les autorités politiques à reconnaître Yennayer jour férié.
Mais vu les atermoiements du gouvernement sur cette question, il est fort à parier que leur revendication sera accueillie avec indifférence. Il y a quelques jours, des députés avaient interpellé le ministre de la Fonction publique au sujet de la consécration du jour de l’An amazigh comme fête nationale, ce dernier a eu une réaction curieusement similaire à celles des responsables algériens, en réponse aux manifestations de contestation en Kabylie qui protestaient contre le rejet d’un amendement proposé par une députée de l’opposition pour la prise en charge financière de la promotion de tamazight. Dans sa réponse, le ministre marocain a jugé que la Constitution de son pays prenait en charge «suffisamment» cette question et qu’il y avait une institution appelée Conseil national des langues et culture marocaines et un projet de loi organique en cours pour l’intégration de tamazight dans l’enseignement et la vie publique. Ce responsable trouve que ces deux institutions officielles et qui sont encore au stade de promesse sont habilitées à discuter de cette question liée au «calendrier traditionnel».
Cette réponse du ministre marocain a suscité une vague d’indignation chez les défenseurs de la langue et la culture amazighes qui voient là un signe d’absence de volonté de la part du pouvoir pour rendre effective la constitutionnalisation de tamazight, annoncée en 2011. Plus occupé à faire face à une montée alarmante des contestations sociales à travers plusieurs régions du royaume, le Makhzen craint que les grandes avancées annoncées en Algérie en matière de tamazight deviennent un facteur de radicalisation du mouvement.
R. M.

***Biographie d'Ibn-Khaldoun***( Historien et Précurseur de La Sociologie et Homme Politique,1332-1406 de j.c)

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**IBN-KHALDOUN,de son Nom Complet Abu Zayd ' Abd Ar-Rahman Ibn Muhammad Ibn Khâlid Al-Hadrami,né le 27.05.1332 à Tunis (Tunisie) décédé le 17.03.1406 au Caire (Egypte) Ibn-Khaldoun,qui a été l'un des plus grands Intellectuels Musulmans, Appartenant à une Famille Hispano-Musulmane qui s'était établie dans la province de Séville (Andalousie) de Parents originaires du Yémen (Historien Maghrébin, a été aussi l'un des premiers Théoriciens de l'histoire des civilisations....G.Haroun Abdelmoumène.



27 Mai 1332 :
Naissance d'Abou Zeid Abd er-Rahman Ben Mohamed Ben Khaldoun el Hadrami, plus connu sous le nom Ibn Khaldoun, dans la ville de Tunis où ses parents, originaires du Yémen, se sont installés après avoir quitté l'Andalousie puis le Maroc
1348 :
Ses parents ainsi que quelques-uns de ses maîtres meurent d'une épidémie de peste.
1352 :
À 20 ans, Ibn Khaldoun devient secrétaire du Sultan Abou Ishâq II. Plongé dans le milieu politique alors qu'il est encore jeune, il ne sait pas résister aux propositions des uns et des autres. Pour satisfaire son ambition et son intérêt personnel il travaille au service de nombreux princes, passant des uns aux autres.
1356 :
Il part à Fès pour parfaire son éducation intellectuelle et devient le secrétaire principal du Sultan Abou Inan. Plus tard, accusé de complots, Ibn Khaldoun est envoyé en prison sur les ordres du sultan. Il en sortira à la mort d'Abou Inan.
1362 :
Il part pour Grenade en Espagne et rencontre le philosophe Ibn Khatib.

1365 :

Il quitte l'Espagne et part à Bougie en Algérie. Il devient alors Premier ministre du Prince Abou Abdellah qui vient de prendre le pouvoir. De nouvelles perturbations le font fuir pour la ville de Tlemcen. Il prend alors le rôle de recruteur de soldats et part à Briska sous les ordres du Prince Abdelwadid Abou Hammou.
1370 :
Une guerre éclate entre Tlemcen et Fès. Ibn Khaldoun, pour sauver sa peau, change de camp et accepte de recruter des soldats pour l'armée de Fès.

1372
Abou Hammou veut se venger de cette trahison, il rejoint Fès et fait emprisonner Ibn Khaldoun. Ce dernier ne restera pas très longtemps en prison, libéré par son ami le Prince de Marrakech.
1374 :
Il repart pour Grenade, mais on le fait débarquer à Tlemcen, où il est remis à nouveau entre les mains d'Abou Hammou. L'émir l'envoie une nouvelle fois à Briska. En chemin, fatigué de tous ces problèmes, il renonce à son travail et s'établit dans une demeure appartenant à l'Emir, près de Tiaret. Il décide alors de se consacrer à l'histoire et à la science politique.
1375 :
Ibn Khaldoun commence à mettre par écrit toutes les observations concernant la politique, les guerres et la société, qu'il a accumulé lors de ses nombreux voyages. Il pense l'histoire en tant que science, propose des concepts de sociologie très avancés pour son temps, il écrit l'histoire des civilisations. Il décrit la menace de la décadence dynastique qui pèse sur les sociétés maghrébines.
1376 :
Jusqu'en 1378 il écrit la « Muqadimma » aussi connue sous le nom des « Prolégomènes », et une partie du « Kitab al-'Ibar » ou « Histoire Universelle ».
1378 :
Il continue d'écrire et retourne à Tunis consulter des ouvrages lui permettant de finir son œuvre qu'il intitule « Histoire des Arabes, des Persans et des Berbères ». Il obtient un poste de professeur.
1382 :
Ibn Khaldoun fait de nouveau l'objet d'un complot organisé contre lui par un professeur jaloux. Lassé, il part pour L'Egypte pour continuer ses travaux dans la ville du Caire.
1384 :
Deux ans après son arrivée au Caire il devient Grand Cadi Malékite d'Égypte. Il occupera cette fonction jusqu'à sa mort, bien qu'elle lui fût retirée puis rendue de nombreuses fois.
1396 :
Ibn Khaldoun fait don de son ouvrage « Histoire des berbères » à la bibliothèque de Marrakech.

1401 :
Il rencontre Tamerlan, également connu sous Timour Lang le boiteux. Tamerlan emprisonne Ibn Khaldoun puis le relâche et le traite finalement avec les plus grands égards.
17 Mars 1406 :
Il meurt au Caire. Il est enterré dans le cimetière réservé aux savants et aux hommes de lettres. Ibn Khaldoun fut le précurseur de la recherche sociologique, en découvrant la science de l'évolution des sociétés. Grâce à son parcours tumultueux, aux nombreux postes politiques qu'il a occupé, à ses voyages et toutes ses recherches historiques, Ibn Khaldoun a pu mettre en place une réflexion sur la société de son époque et prévoir son évolution. Il a créé une véritable philosophie de l'Histoire.(Source Biobble)